Voici les plafonds à ne pas dépasser pour faire des dépôts sur les comptes Livret A et LEP. En les notant, vous éviterez d’éventuels problèmes.
Dépôts Livret A et LEP : Découvrez les plafonds
Les plafonds provoquent une forte perte pour les ménages français. En effet, l’inflation a atteint 5,2% en 2022. De plus, l’absence de revalorisation depuis de nombreuses années n’aide personne. Les Français voient ainsi leur argent s’envoler peu à peu. D’ailleurs, le Président de MoneyVox Maxime Chipoy a affirmé ceci : « Ne pas réévaluer ces plafonds, c’est une augmentation d’impôts, ou du moins une perte d’avantages, qui ne dit pas son nom. En laissant les choses traîner, on limite, en toute discrétion, les concessions faites il y a parfois des dizaines d’années et qui n’arrangent pas les affaires du Trésor public. ». Ainsi, il est plus que temps de réévaluer les plafonds des dépôts sur le Livret A et le LEP.
Pour nous rendre compte de la gravité de la situation, prenons l’exemple du plafond de retrait sans impôts de l’assurance-vie. Normalement, le plafond devrait être égal à 7000 euros selon l’inflation. Mais force est de constater que les autorités l’ont laissé inchangé depuis 1997. Le plafond est à 4600 euros. Cela correspond à 50% plus bas qu’il devrait être.
L’importance de la revalorisation
Il faut dire que les autorités devront réévaluer les plafonds des dépôts du Livret A et du LEP. En effet, cela permettrait à 18 millions de Français les moins aisés d’épargner avec un gain de 165 euros d’intérêts sur une année complète. Notez que 8,5 millions sont déjà bénéficiaires de ces placements. Pour y voir plus clair, voici les plafonds de revenus pour le LEP. Pour une part de quotient familial, le plafond est de 21 393 €. Ensuite, pour 1.25 part, c’est 24 250 €. Si c’est 1,5 part, le plafond atteint les 27 106 €. Ce sera 29 962 € pour 1.75 parts. Si le quotient familial arrive à 2 parts, c’est 32 818 €. Et pour chaque part de part supplémentaire, on ajoute 2 856 €. Pour plus d’informations et de détails, rendez-vous sur le site du ministère de l’Economie.