CAF : les allocataires bientôt espionnés ? Cette mauvaise nouvelle pour les bénéficiaires qui voyagent souvent en avion

CAF : les allocataires bientôt espionnés ? Cette mauvaise nouvelle pour les bénéficiaires qui voyagent souvent en avion

Puisque les fraudeurs sont trop nombreux, le gouvernement a décidé de prendre une nouvelle mesure pour le contrôle des conditions de versement des allocations. Le ministre Gabriel Attal s’est exprimé sur le sujet. Cette fois, ce sera plus sévère. Le nouveau dispositif consiste à espionner les bénéficiaires des aides de la CAF qui sont souvent en avion. Une nouvelle qui n’est pas vraiment bonne mais nécessaire.

CAF : le gouvernement envisage d’espionner les bénéficiaires des aides

Même à la CAF, il y a des fraudeurs. En 2022, le montant estimé de la fraude aux prestations sociales est d’environ 351 millions d’euros selon le gouvernement. Ce chiffre regroupe les allocations familiales, les allocations logement ou encore le RSA. En 2018, c’était environ 304 millions d’euros. Ainsi, en constatant cette augmentation, l’Etat prend une nouvelle mesure. Il s’agit d’espionner les bénéficiaires des aides de la CAF qui voyagent régulièrement en avion. En effet, il est temps pour la CAF de renforcer le contrôle car on accuse souvent l’organisme de ne pas avoir des mesures de contrôles efficaces. Par conséquent, le ministre de l’Action et des Comptes publics envisage d’élargir l’arsenal des outils à la disposition de l’administration. Donc, le gouvernement souhaite avoir accès à la liste des passagers des compagnies aériennes.

Ce dispositif n’est pas nouveau

Il faut savoir que ce genre de dispositif n’est pas nouveau, il s’agit tout simplement d’une amélioration. En effet, depuis 2020, les réseaux sociaux des allocataires ont déjà été surveillés. Le but est de surveiller les bénéficiaires qui déclarent être chez eux alors qu’ils postent des photos en vacances. A noter que les prestations sociales sont conditionnées par des durées de présence sur le territoire français. Par exemple, « pour le minimum vieillesse ou les allocations familiales, il faut passer six mois en France ». Espionner les bénéficiaires des aides de la CAF en avion n’est donc qu’une mesure en plus. Selon Gabriel Attal, le but est de « pouvoir vérifier la présence effective d’un allocataire sur le sol français ». Faites donc attention à ce que vous déclarez à la CAF. 

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