Cet allocataire accusé d'avoir fraudé la CAF doit rembourser une somme colossale

Cet allocataire accusé d’avoir fraudé la CAF doit rembourser une somme colossale

La CAF ne prend pas du tout les fraudes à la légère. En effet, comme l’organisme essaie au maximum de venir en aide aux plus démunis. Ainsi, l’institution évite que d’autres en profitent à leurs places. 

Qu’est ce qui s’est passé ? 

RSA, indemnités journalières… Un allocataire de la CAF est accusé de fraude. Il aurait touché des prestations sociales alors qu’il ne devait pas y avoir droit, selon Actu.fr. En 2020, un agent de la CAF d’Eure-et-Loir se rend compte d’anomalies dans les déclarations d’une des allocataires. En effet, l’homme avait déclaré être « sans activité, ni revenu » alors qu’il était « salarié, indemnisé au titre d’un accident du travail » depuis juillet 2018.Et c’est ainsi qu’il bénéficiait d’allocations indues. Pour vérifier sa situation, il y a eu un contrôle à son domicile

Cela a mis en évidence que ses déclarations étaient fausses. Ainsi, et la CAF avait donc pris en compte les nouvelles indemnités journalières pour « accident du travail ». En outre, elle a mis fin à ses droits au Revenu de solidarité active (RSA) et à l’aide au logement. En tout, selon la CAF, l’allocataire aurait touché pendant près de deux ans 10.000 € de trop-perçu (3.200 € d’aide au logement et 6.600 € de RSA).

CAF : Pas de fraude selon cet allocataire

A la suite de ces accusations de fraude, la CAF lui avait envoyé une mise en demeure le 5 janvier 2022. Mais depuis, l’allocataire ne donne aucun signe de vie. Selon Actu.fr, la CAF avait alors dressé six mois plus tard une « contrainte pour recouvrement de l’indu d’aide personnelle au logement ». L’homme prétendait une non connaissance du règlement pour se défendre. En effet, il faisait « régulièrement ses déclarations ». Mais il n’était pas au courant qu’il devait déclarer « les indemnités perçues au titre de son accident de travail alors qu’il avait été licencié ». Ainsi, selon lui, il n’y a aucune fraude.

Mais début janvier, le tribunal administratif d’Orléans n’est pas du même avis. D’abord, le juge déclare que « le directeur d’un organisme social » pouvait « délivrer une contrainte ». Ensuite, dans le cas d’une « opposition à une contrainte », un « débiteur » ne peut « contester » devant le juge le bien-fondé de l’indu. En effet, cela ne se fait « que s’il a exercé le recours administratif » a rappelé le tribunal. Pour conclure, l’allocataire n’était pas de « de bonne foi ». De plus, il avait « procédé à la déclaration régulière de ses ressources ». Et pour couronner le tout, il « ignorait devoir déclarer les indemnités journalières ». Ainsi, il devra tout rembourser. 

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