Dans cet article, on va vous expliquer en seulement 5 minutes comme le gouvernement nous arnaque avec cette pension minimum à 1200 euros.
Une grande confusion d’octobre à janvier
Le ministère du Travail a refusé de nous donner la moindre information quant à la technique et au contenu de cette mesure. Notamment cette information capitale : savoir si la mesure concernerait uniquement les nouveaux retraités – environ 850 000 par an – ou l’ensemble de ces derniers. Étant donné que le gouvernement manquait aussi d’information auprès des représentants syndicaux, nous n’avions pu apprendre qu’une chose d’eux. Ce dernier activerait le mécanisme de la contribution minimale pour ses revalorisations.
Par ailleurs, le 3 janvier, les propos d’Élisabeth Borne sur France Info ont enfin répondu à notre grande question. En effet, ce sont « les actifs qui vont devoir travailler un peu plus longtemps qui bénéficient de cette revalorisation ». Ainsi, rien pour les retraités de l’instant. Avec cette admission, nous avions averti à partir du 4 janvier qu’avec ce choix, seuls 2% des retraités pauvres recevraient la pension minimum à 1200 euros, selon nos calculs. Puis, une prévision qui s’est révélée inexacte. Effectivement, la Première ministre a finalement changé d’avis. Elle présente le 10 janvier, une pension minimum à 1200 euros pour l’ensemble des retraités, qui a un gout d’arnaque.
Arnaque sur la pension minimum à 1200 euros !
Le 10 janvier au soir, Élisabeth Borne a annoncé qu’elle bonifierait deux millions de petites pensions. Et qu’à la place de recevoir 75% du SMIC, pour une carrière complète, la pension atteindrait 85% du SMIC, soit 1200 euros environ. Comment ne pas comprendre que 2 millions de pensionnés verraient leur pension augmenter jusqu’à 1200 euros bruts ? Cependant, la pension minimum à 1200 euros, est une arnaque orchestrée par le gouvernement lui-même.
D’autant que depuis le 10 janvier, les membres du gouvernement et de la majorité rabâchent sur les plateaux des chaînes en continu, ou dans les matinales. Ils informent qu’avec la réforme, 1,8 million de retraités dotés d’une carrière complète bénéficieront d’une retraite minimale à 1200 euros. Et qu’à partir de cette année, 200 000 nouveaux retraités seront également en mesure d’en tirer parti. Sans que cette communication donne lieu à un trop grand questionnement à la télévision ou à la radio. Du moins jusqu’à la semaine passée.