Démence : prendre ce type de médicaments augmentent les risques de près de 80%
D’après une étude américaine, il y a certains médicaments qui augmentent le risque de démence. Une très mauvaise nouvelle pour bon nombre de Français.
Les médicaments contre l’insomnie augmentent le risque de démence ?
Il se trouve que trouver le sommeil est loin d’être facile pour bon nombre de personne. En effet, ce genre de chose n’arrive qu’aux insomniaques. Les causes peuvent être multiples : stress, mode de vie, travail, maladie. En ce moment 70% des Français affirment avoir des problèmes de sommeil. Mais pour trouver le sommeil, ces personnes consomment des somnifères. Cependant ces médicaments augmentent le risque de démence de 80%.
Pour cette étude, les chercheurs se sont basés sur les dossiers médicaux, les traitements suivis par les volontaires. Sans oublier les signes symptomatiques d’une démence. Ainsi, à la fin de l’étude, 20 % des volontaire ont développé une démence. « Les participants qui ont déclaré prendre des somnifères a minima 5 fois par mois, contre 1 fois par mois maximum, étaient significativement plus susceptibles de développer une démence » pouvait-on lire dans les résultats de l’étude. En plus, les conclusions diffèrent selon les origines ethniques. Par conséquent, pour les participants blancs c’est 79% de risque par rapport à ceux qui n’en consommant “rarement” ou “jamais”. Quant aux participants noirs, le risque est bien bas car ils consomment moins de somnifère. Pour les personnes de cette ethnie ces médicaments n’augmentent que peu le risque de démence.
Que faire en cas d’insomnie ?
Les chercheurs pont aussi parlé des milieux socio-économiques pourraient être l’un des facteurs d’explication. « Les participants noirs qui ont accès à des somnifères pourraient être un groupe restreint avec un statut socio-économique élevé et, par conséquent, une plus grande réserve cognitive, ce qui les rend moins sensibles à la démence » déclare le Dr Yue Leng. Effectivement, pour faire face à l’insomnie, le mieux serait de déterminer les causes des problèmes de sommeil. Ainsi, il faut aussi faire différents tests. En cas d’insomnie diagnostiquée, la Dr Yue Leng, recommande notamment “en première intention”, une thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie, à savoir un accompagnement psychologique. « Si des médicaments doivent être utilisés, la mélatonine pourrait être une option plus sûre, mais nous avons besoin de plus de preuves pour comprendre son impact à long terme sur la santé » affirme-t-elle. Ainsi, se tourner vers ces médicaments qui augmentent le risque de démence est loin d’être une bonne idée.