Arnaque : le gouvernement alerte sur cette terrible escroquerie, « Ne cliquez pas sur le lien »
Les arnaques à la vignette Crit’Air explosent. Le gouvernement alerte et appelle à la prudence. Les zones à faibles émissions ou ZFE se mettent en place progressivement. Alors, les français sont obligés d’acheter leur vignette en ligne. Ainsi, les escrocs profitent de cette situation pour effectuer leurs actes malveillants. Ils envoient des SMS frauduleux et créent des faux sites afin d’obtenir les coordonnées bancaires de leurs cibles. On vous dit tout !
L’arnaque à la vignette Crit’Air
D’abord, il faut savoir que l’arnaque à la vignette Crit’Air n’est pas nouvelle. En effet, elle existe depuis l’année 2017. Toutefois, elle s’est énormément multipliée vers la fin de l’année précédente. « Sur les deux années 2020 et 2021, 43 faits ont été signalés contre 56 pour 2022, dont 38 entre juillet et décembre », souligne William Hippert. Ce dernier n’est autre que le chef du Service d’analyse stratégique de la criminalité organisée (Sirasco), qui est rattaché à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Même si ces statistiques ne sont pas exactes, ils mettent en avant le développement de cette escroquerie. Et c’est cet essor qui emmène les autorités à lancer une alerte auprès des français.
Les arnaqueurs ont deux méthodes
L’arnaque à la vignette Crit’Air se fait par deux méthodes différentes. La première consiste à mettre en place un site internet qui est évidemment faux. Toutefois, pour persuader les cibles, il est bien référencé et reprend les codes visuels et la mise en page du site officiel qui est www.certificat-air.gouv.fr. Les potentielles victimes sont invitées à donner coordonnées bancaires. L’autre méthode revient à cette première car il s’agit du phishing ou hameçonnage par SMS ou par mail. L’objectif est de rediriger la victime vers le site frauduleux. Et l’escroc est malin car il fait tout pour mettre la situation en sa faveur.
Selon William Hippert, « parfois, après un premier appel, l’escroc téléphone à la victime en se faisant passer pour son banquier venu l’avertir qu’elle a été escroquée et lui demande accès à ses comptes pour soi-disant annuler la transaction ». Malheureusement, la cible tombe dans le panneau. Ainsi, il y a déjà eu un virement de 10 700 euros vers l’Espagne et un autre en Lituanie s’élevait à 3000 euros. Le commissaire fait donc un rappel. « La vignette Crit’Air, qui coûte 3,72 euros, ne peut s’obtenir que sur le site du gouvernement et il n’est jamais question de demander de quelconques coordonnées bancaires ».