Comment savoir qu’un amour est authentique ? Selon les investigations des chercheurs en psychologie comportementale, un attachement véritable est synonyme de sincérité, de profondeur et de respect. A l’inverse, des signes peuvent témoigner que l’amour n’est pas vrai.
Les signes d’un amour qui n’est pas vrai
En couple, la possessivité peut devenir un véritable handicap. Si elles ont l’air très éprises, les personnes possessives considèrent que leur partenaire leur appartient. Or, dans une relation saine, chacun vit sa vie, cultive son jardin, prend du plaisir à d’autres relations. C’est cette liberté qui, grâce aux tiers, réels ou symboliques, permet au couple de renouveler son oxygène et d’éviter l’asphyxie. Contrairement à ce que l’on a tendance à croire, la possessivité est l’un des signes qui prouvent que l’amour n’est pas vrai.
Comme une forme d’hypocrisie, ou de manque d’honnêteté envers l’autre, l’amour statique peut détruire une relation. C’est l’un des signes qui montrent que l’amour n’est pas vrai. Dans ce type d’amour, qui n’en est finalement pas un, les partenaires ne livrent pas leurs émotions. Et l’un des deux finit par s’adapter à l’autre, sans finalement partager ses véritables ressentis. Cela peut ainsi provoquer des frustrations. Chacun devrait se sentir libre de changer de goûts, d’opinions, de manière d’être pour être en cohérence avec lui-même. Ainsi, le couple pratique ses rituels et suit ses « traditions » tant qu’il en retire sens et plaisir.
Les autres indicateurs
Il y a une grande différence entre prendre soin de sa relation et vouloir en faire une œuvre d’art parfaite. Personne ne devrait sacrifier son désir et ses besoins pour faire de son couple un Taj Mahal, qui, rappelons-le, est un mausolée. Les ratés, les failles, les couacs ne sont pas les signes d’une relation défaillante, mais d’une relation bien vivante. C’est l’un des signes qui prouvent que l’amour n’est pas vrai.
Il est important de répéter que l’amour entre adultes n’a pas à être inconditionnel. Bien au contraire, il doit respecter les conditions posées par les partenaires (souvent exprimées en termes de besoins). En plus de la condition majeure qui devrait présider à toute relation : le respect de l’intégrité physique et morale de chacun.