L’UFC-Que Choisir vient de mettre en avant les substances nocives dans les moules en silicones. Le résultat d’une étudie a été partagé sur ce matériaux que bon nombre de personnes usent pour faire de gâteaux en tout genre. Suite à ce résultat, UFC-Que Choisir pointe du doigt ces articles et veut que la règlementation au niveau européen bénéficie de plus de contrôle et de renforcement.
Des substances nocives découvertes dans les moules en silicones
Pour mener cette étude, l’UFC Que-Choisir s’est penché sur 29 moules en silicone de différentes marques. Effectivement, ils ont été soumis à trois cuissons successives au four. Au terme de l’étude, il semblerait que 23 moules en silicone sur 29 émettent des substances nocives. D’ailleurs, ces derniers migrent vers les aliments notamment pendant la cuisson. De plus, les niveaux des substances sont bien au-delà de la réglementation française.
Les substances nocives présentes dans ces moules en silicones peuvent être à l’origine des cancers. Ils peuvent aussi causer des mutations génétiques ou des dommages pour les fonctions reproductrices. Il semblerait que c’est le cas pour les moules vendus sur Aliexpress et de la marque Lily Cook. Vraisemblablement, ces substances détectées ont été de l’octamethylcyclotetrasiloxane dans des moules de la marque Carrefour Home.
Une réglementation à remettre en question
Lors de cette étude, des moules en silicones sont néanmoins sortis du lot. En effet, il s’agit des modèles vendus par Tefal ou Ikea. Néanmoins, UFC Que-Choisir pointe du doigt « l’ancienneté et les lacunes du cadre légal ». Vraisemblablement, la réglementation française a plus de 30 ans. De plus, elle ne fait que définir un niveau maximal d’émissions toutes substances confondues. Toutefois, le mieux serait de définir des niveaux bien plus bas concernant les substances les plus dangereuses identifiées.
D’ailleurs, aucune réglementation harmonisée n’a été mise en place au niveau européen. De plus, le principe de libre circulation des marchandises n’arrange pas les choses. Par conséquent l’UFC-Que Choisir s’est tourné vers la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). L’association attend un renforcement des contrôles sur ces moules en silicones qui comportent des substances nocives. Ces derniers doivent aussi être bannies de leur composition.