Hausse des prix de l’énergie  le choc a coûté 85 milliards de plus à la France

Hausse des prix de l’énergie : le choc a coûté 85 milliards de plus à la France

La hausse du prix de l’énergie, notamment du pétrole et du gaz, aurait coûté 85 milliards d’euros à la France, en 2022. Détails.

Énergie : une hausse des prix qui a coûté cher

Au total, la France a dépensé 85 milliards d’euros de plus qu’en 2019 pour faire face à la flambée des prix du pétrole et du gaz. Selon une note dévoilée par Bercy, le gouvernement aurait assumé l’essentiel de cette hausse des prix de l’énergie, tant pour les entreprises, tant pour les ménages. Autrement dit, l’Etat a joué un énorme rôle d’amortisseur choc.

L’année 2022 a été particulièrement marquée par la flambée des prix de l’énergie, du pétrole et du gaz. Une situation qui a coûté à la France 85 milliards d’euros de plus qu’en 2019. Un montant qui représente 29 milliards pour le pétrole et 56 milliards pour le gaz, soit 650 %.

Une chose est sure, la chute de l’euro n’a fait qu’empirer la situation. De quoi augmenter encore plus les prix de l’énergie, qui sont payés en dollars. On se demande ainsi qui a vraiment payé la hausse des prix de l’énergie de la France. Après les calculs de Bercy, les résultats ont de quoi choquer.

L’État a assumé 52 % de l’augmentation

Rappelons que pour contrecarrer l’inflation, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures. À l’exemple des multiples chèques, des boucliers tarifaires, ou encore des remises à la pompe. D’après la note de Bercy, c’est l’État qui aurait supporté cette envolée des prix de l’énergie, notamment 52 %. Pour sa part, les entreprises n’auraient assumé que 42 % contre 6 % pour les ménages.

Ces mesures de l’État auraient permis aux entreprises de payer moins. En revanche, elle se ressentait un peu plus pour les foyers via les mécanismes de répercussion des coûts dans les prix de vente au détail. Grâce à ces interventions de l’État, la facture finale des ménages était de 5 milliards d’euros. Une somme qui aurait dû s’élever à 32 milliards d’euros en l’absence de ces dispositifs, soit six fois plus.

Une situation qui aurait eu un énorme choc pour le pouvoir d’achat des Français. Quoi qu’il en soit, plus tard, nous devrions rembourser la dette que l’État a contractée pour nous donner le coup de pouce.

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