Une arnaque aux fausses réparations informatiques vient d’être découvert à Montpellier. Cette escroquerie a fait pas moins de 5 000 victimes en France pour un préjudice estimé à 1,2 M€. Bon nombre des victimes n’ont pas encore été identifiés.
L’arnaque aux fausses réparations informatiques
Suite à cette arnaque aux fausses réparations informatiques, six des sept escrocs présumés ont été interpellés. Effectivement, ils ont été mis en examen pour « escroquerie, tentative d’escroquerie en bande organisée, association de malfaiteurs, infractions liées au système de traitement automatisé des données et blanchiment d’escroquerie en bande organisée ». Suite à cela, trois d’entre eux mise en détention provisoire, les autres sont sous contrôle judiciaire.
D’ailleurs, la juge d’instruction Diane Scheepmans de la Juridiction interrégionale spécialisée -Jirs- du tribunal judiciaire de Paris est venu à Montpellier pour suivre de près cette affaire. Toutefois, ils sont déjà au second phase car la première avait eu lieu à octobre 2020. C’est une fratrie installée à Montpellier, en Tunisie, à Perpignan et dans les Vosges qui était à la tête de cette arnaque aux fausses réparations informatiques. De plus les frères et sœurs à la tête de cette escroquerie avaient plusieurs sociétés en France et à l’étranger.
Un système bien rodé
Pour mettre en place cette arnaque aux fausses réparations informatiques, ces escrocs ont mis en place un système bien rodé.
« En naviguant sur Internet, une page à entête Microsoft s’ouvrait en premier lieu, informant les internautes que leur ordinateur avait été infecté par un malware et qu’il était bloqué par mesure de sécurité, la technique agressive du pop-up via des serveurs publicitaires rendant impossible la fermeture de la page…Cette page les renvoyait vers un numéro de téléphone d’une société dite partenaire pour procéder à la réparation du système soi-disant piraté. Les appelants tombaient sur un « technicien » partenaire de Microsoft qui prenait alors la main sur leur ordi à distance pour effectuer un pseudo-diagnostic et proposait un contrat de support technique moyennant finance. Les sommes étaient faibles, entre 130 et 230€ en moyenne, mais jusqu’à 1 800€ dans certains cas. Les victimes acceptaient de payer par cartes bancaires, chèques ou numéraire » pouvait-on lire sur la méthode de cette arnaque.
Bien évidemment, ce sont les personnes âgées qui étaient leurs cibles. D’ailleurs, les malfaiteurs ont eu un accès aux comptes et aux mots de passe de leurs victimes. Au total, il y avait 2 200 potentielles victimes et seules 884 ont répondu aux sollicitations. Mais seulement 534 ont déposé plainte