L’avion Airbus A380 de Singapore Airlines déverse des tonnes de carburants dans les airs avant d’obliger d’atterrir en urgence à cause d’une dépressurisation.
Jeudi 24 novembre, un avion de Singapore Airlines était contraint d’atterrir en urgence à Francfort suite à une dépressurisation, obligeant les pilotes à vider une partie du carburant dans les airs afin de se poser en toute sécurité.
Un avion Airbus obligé d’atterrir en urgence
Gros coup de chaud pour les passagers du vol SQ317 de Singapore Airlines. Ce jeudi 24 novembre, alors que l’avion était parti de Londres en direction de Singapore, il n’a pas pu atteindre sa destination. En effet, les pilotes étaient obligés d’atterrir en urgence à l’aéroport de Francfort en Allemagne.
Selon le rapport du site « pressecitron », l’appareil a décollé à l’aéroport de Londres à 14 h. Mais pendant le vol, l’avion était victime d’une dépressurisation de l’air. Un phénomène qui a obligé les pilotes à adapter l’altitude de l’appareil. D’après les données obtenues sur la plateforme de surveillance du trafic aérien FlightRadar24, ils étaient contraints de faire une descente pour le moins rapide. Ils étaient ainsi passés de 32 000 pieds à 9 000 pieds.
Cette décision a été prise afin de ne pas mettre en danger le personnel et les passagers à bord. En effet, ils pourraient subir un manque d’oxygène et la pression atmosphérique. Par la suite, l’avion est resté à cette altitude pendant environ une heure, avant d’atterrir à l’aéroport de Francfort.
Une dépressurisation en cause
Effectivement, l’Airbus aurait subi une dépressurisation de l’air. Plusieurs mesures peuvent résoudre ce problème. Parmi elles, celle de vider et déverser une partie du carburant contenue dans l’avion, et notamment dans les ailes. Appelée « vidange carburant », cette procédure figure parmi les plus critiqués, mais la plus sûre en cas d’atterrissage d’urgence. Ainsi, pour éviter le pire, les pilotes de l’avion ont déversé des tonnes de carburant, notamment de kérosène, afin d’atterrir en toute sécurité.
En tout cas, le déversement a été effectué sous l’encadrement de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile). Ainsi, il doit toujours s’effectuer au-dessus d’une zone peu urbanisée et à une altitude de plus de 2000 mètres. La raison est simple : à cette altitude, 90 % du carburant s’évaporera dans l’atmosphère. Tandis que le 10 % restant finissent au sol.