En seulement une année, le hausse du prix des croquettes des animaux ont été à hauteur de 13% en un an. Pour 2023, les industriels du secteur veulent imposer une augmentation de 40% aux distributeurs. Une inflation de plus et à grande échelle. Michel-Edouard Leclerc vient de partager son inquiétude sur cette situation.
La hausse des prix des croquettes des animaux
Ces derniers temps, l’inflation est en train de mettre à mal le pouvoir d’achat des Français. Effectivement, la hausse du prix des croquettes d’animaux a vraiment touché les propriétaires. Toutefois, il semblerait que les industriels veulent +41% d’augmentation en 2023 contre 13% en 2022. Vraisemblablement, cette hausse est due au fait que le secteur du petfood est très peu concurrentiel. Voilà pourquoi 80% du marché appartient à deux géants que sont le suisse Nestlé (Purina, Friskies, Fido…) et l’américain Mars (Whiskas, Royal Canin, Pedigree…). Malgré les marges plus que confortables (20% en moyenne) ces deux groupes veulent plus d’augmentation. D’ailleurs, les volailles qui servent à fabriquer ces croquettes pour animaux ont connu une hausse de prix de +42% suite à la grippe aviaire. Il en est de même aussi sur les prix des céréales et de la graisse animale (+200% en deux ans). Sans oublier l’augmentation du prix de l’énergie et surtout du gaz qui est nécessaire pour cuire tous ces aliments.
De l’inflation à l’abandon des animaux
La hausse de prix des croquettes pour animaux met vraiment à mal le pouvoir d’achat des propriétaires d’animaux de compagnie. Effectivement, d’après un sondage IFOP, le budget annuel moyen dédié à un animal a connu des hausses dernièrement. Ainsi, pour les Français, ce budget a connu un changement de 15% depuis deux ans à 943 euros. Néanmoins, depuis la pandémie de Covid-19, il y a de plus en plus de Français à adopter des animaux de compagnies. De plus, leurs maitres sont heureux de dépenser pour eux afin de les cajoler. Mais chaque année le prix de l’alimentation des animaux augmente et l’inflation est loin d’arranger les choses. Par conséquent, les ménages les plus modestes devront restreindre leur budget mais aussi réduit la quantité de nourriture de leur animal de 14%.