Un fournisseur Gaz européen menace d’augmenter le prix d’une centaine d’euros !

Un fournisseur Gaz européen menace d’augmenter le prix d’une centaine d’euros !

Il faut savoir que ce ne sont pas seulement les foyers qui subissent la hausse du prix du gaz. En effet, les fournisseurs sont aussi victimes de cette hausse. Et pour cause, ce sont eux qui achètent le gaz au prix fort sur le marché international. Par conséquent, le fournisseur Gaz Européen, filiale de Butagaz a prévenu qu’il allait augmenter leur prix. Cette décision ne ravit pas l’association des consommateurs.

Fournisseur Gaz Européen augmente le prix cet hiver

A cause de la situation actuelle, le fournisseur Gaz Européen a prévu par courrier à ses clients qu’il augmente leur prix cet hiver. En effet, si la consommation de ce dernier devrait augmenter cette année, par rapport à la précédente, les prix prévus par le contrat seraient revus à la hausse. Le surplus effectué ne sera plus facturé au prix fixé dans le contrat. Actuellement, cette valeur fixe est de 32,72 euros le mégawattheure (MWh). La surfacturation que le fournisseur Gaz Européen, filiale de Butagaz, tente de mettre en œuvre sera facturée au prix du marché actuel.

Un prix inflationniste à plus de 100 % ! Ainsi, la facture pourrait augmenter d’une centaine d’euros. C’est cette décision que l’association des consommateurs CLCV pointe du doigt.

Mise en demeure du fournisseur par CLCV

Le fournisseur Gaz Européen augmente leur prix cet hiver. Cette décision n’est pas appréciée par CLCV. Ainsi, ce jeudi 27 octobre 2022, l’association de consommateurs CLCV annonce la mise en demeure de Gaz Européen sur Capital. L’association met en avant que les victimes soient les 500 000 clients, majoritairement des copropriétés et des bailleurs sociaux. Ce sont elles les premières victimes, car depuis 2016, ils ne peuvent plus bénéficier du tarif réglementé de vente de gaz. Selon l’association de consommateurs, ce que le fournisseur Gaz Européen fait est une rupture du contrat. Voici leurs propres mots.

« Lorsque vous vendez à prix fixe, il est vrai que vous n’êtes jamais sûr des volumes que vous allez devoir fournir. Cet aléa est renforcé par l’effet météorologique, qui influe sur la quantité de gaz consommée. Mais nous estimons que le fournisseur a fait son choix au moment de la signature du contrat. Il aurait pu choisir une position parfaitement sécurisée ou moins risquée. En tout état de cause, il n’y a pas lieu de reporter ce risque sur le client final », analyse François Carlier, délégué général de la CLCV, dans les colonnes de Capital.

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