Retraites : vers une nouvelle revalorisation des pensions en janvier 2023, le montant déjà connue
Les pensions de retraite connaîtront une revalorisation en janvier 2023. L’estimation de la hausse est déjà connue. Les hausses de prix, qui pénalisent aussi les retraités, vont continuer cet automne.
Revalorisation des pensions de retraite en janvier 2023
Les pensions de retraite pourront-elles connaître une revalorisation en janvier 2023 ? Oui, selon les premiers indicateurs. En 2022, elles ont subi une première revalorisation de 1,1 % en janvier. Sur fond d’inflation galopante, elles ont été augmentées de 4 % en juillet. Les retraites complémentaires ont elles aussi été revalorisées : +5,12% pour l’Agirc-Arrco en novembre et +4% pour l’Ircantec. Elle sera dévoilée lorsque le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) sera adopté. Mais, d’après les calculs du journal Notre temps, la revalorisation pourrait être de 0,8 %. Autrement dit, cela signifie une augmentation de 8 € par mois pour un retraité qui perçoit 1 000 € de retraite de base.
Notons que cette revalorisation des pensions de retraite s’applique aux retraités de la CNAV, de la CNRACL, du SRE et de la CNAVPL. Elle sera visible à partir des versements de février 2023.
Pourquoi cette nouvelle revalorisation ?
Pour rappel, les pensions de base sont en règle générale augmentées au mois de janvier. À titre d’exemple : pour la revalorisation de janvier 2023, l’inflation moyenne hors tabac mesurée entre décembre 2021. Novembre 2022 sera comparée à la hausse des prix constatée entre décembre 2020 et novembre 2021. D’ailleurs, c’est grâce à ce calcul que les pensions de retraite connaîtront une revalorisation de 1,1 %.
Or, en raison de la forte inflation, le gouvernement a décidé de la revaloriser, une nouvelle fois. Les pensions de retraite de base connaîtront une revalorisation en janvier 2023. Mais en réalité, cette augmentation est une avance sur la hausse qui s’appliquera en début d’année. « C’est une mesure d’urgence, une mesure de justice », avait précisé Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie