Les départements peuvent décider de tester la réforme de la RSA. D’après le président de la république, le revenu de solidarité active sera offert suite à activité obligatoire. Cette dernière sera à hauteur de 15 à 20 heures par semaine contre le RSA. Pour la concrétisation de ce changement, il y aura des départements tests.
30 départements demandent de tester la réforme du RSA
Le ministre du Travail Olivier Dussopt a répondu à des questions sur cette réforme ce lundi 24 octobre dernier. En effet, la candidature des départements afin de tester la réforme sur le RSA avait été mise en avant. Vraisemblablement, le ministres balance avoir reçu des trentaines de candidatures mais seul « une dizaine » vont faire le test.
« Mener une expérimentation, c’est utile. Mais il faut pouvoir la mener sur un nombre de territoires suffisamment important pour bien couvrir les différentes situations, mais pas trop pour que l’expérimentation soit particulièrement bien suivie », avait déclaré Le ministre du Travail Olivier Dussopt sur cette situation. Cependant, les départements pilotes ne peuvent pas faire bénéficier tous les allocataires de la RSA de tester de cette réforme. Pour le moment, cette expérimentation va se faire sous forme de volontariat.
La liste n’est toujours pas dévoilée
Pour l’instant la liste définitive des départements qui vont tester cette réforme RSA n’a toujours pas été dévoilé. Effectivement, elle ne sera disponible que dans les prochaines semaines. Ainsi, les départements choisis pourront mettre en place ce RSA contre travail obligatoire. Pourtant il est évident que chaque candidature témoigne d’un grand enthousiasme. Cela prouve aussi que le RSA contre travail obligatoire soit une bonne idée. Mais certains départements restent prudents concernant la mise en œuvre du plan.
« Il espère qu’on nous donnera la capacité de prescrire des emplois, ce que nous ne pouvons pas faire actuellement. Ma priorité, c’est de pourvoir les postes vacants, et il y en a des milliers dans mon département » confie le président divers droite de la Somme Stéphane Haussoulier auprès des Échos. De plus, il y aussi de la réticence du côté de l’Ardèche.