Gaz : la consommation connaît une réduction de 14 % en France depuis le mois d’août
Il semblerait qu’il y a eu une réduction de la consommation de gaz en France. Une diminution de la consommation par rapport « à la moyenne des cinq dernières années ». Une bonne nouvelle que la ministre de la transition énergétique avait annoncée ce mercredi dernier. Cependant, cette consommation n’inclut pas la consommation des centrales qui fonctionnent au gaz.
Une réduction de la consommation de gaz
Les Français ont obtempéré une réduction de 14 % sur la consommation de gaz depuis le mois d’août. Une bonne nouvelle que la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher avait annoncée ce mercredi 19 octobre dernier sur France info. Néanmoins, il semblerait que la consommation des centrales thermiques qui fonctionnent au gaz ne fait pas partie de ce chiffre. Notant que ces derniers sont mis à disposition afin de compenser les difficultés du parc nucléaire français. « On peut supposer que cela relève à la fois des prix [en hausse du gaz] qui incite à réduire la consommation et aussi des efforts de sobriété. Même s’il est difficile de mesurer le poids de chacun de ces facteurs » avait déclaré le ministère auprès de l’Agence France-Presse.
Une baisse dans la consommation d’électricité
En plus de la consommation du gaz, celui de l’électricité connaît aussi une réduction depuis la fin de la période estivale. « La diminution de la consommation d’électricité corrigée des aléas météorologiques peut aujourd’hui être estimée de l’ordre de 5 % par rapport à son niveau d’avant-crise sanitaire », a confié RTE mardi dans son analyse actualisée du scénario électrique pour l’hiver. Effectivement, cette baisse était de 3 % à 4 % en septembre 2022 avant le plan de sobriété énergétique.
Néanmoins, Thomas Veyrenc, directeur exécutif chargé de la stratégie, affirme qu’il est encore « trop tôt pour analyser les effets du plan de sobriété ». Toutefois, la réduction de la consommation de gaz est plus marquante dans les grandes entreprises industrielles. Elle est à hauteur de 8 % à 9 % par rapport aux niveaux d’avant-crise. Chose due au ralentissement économique en Europe et la hausse spectaculaire des prix de l’énergie. Une situation qui a créé l’arrêt ou la modération de leur activité.