Ile-de-France: il vivait dans le luxe grâce à son escroquerie des comptes de rebond… avec seulement 120 euros d’allocations
Les policiers de Sartrouville (Yvelines) ont arrêté Sahim 20 ans pour escroquerie sur des comptes de rebond. De plus, il est aussi accusé de blanchiment d’argent. Cet escroc vivait dans les Hauts-de-Seine.
Un homme a été victime d’escroquerie des comptes de rebond
Le 14 juin dernier, un homme victime de cette escroquerie par des comptes de rebond dépose plainte au commissariat de Sartrouville. Effectivement, un employé du service des cartes bancaires a pris contact avec cet homme. « Monsieur, vos comptes ont été piratés aux États-Unis. Il faut faire des virements pour boucher les trous. Voici le numéro des comptes d’urgence » avait déclaré cet employé.
Ensuite, la victime de cette escroquerie aux comptes de rebond a procédé à un virement de 25 000 euros qui a disparu tout juste après. D’ailleurs, l’argent a déjà été envoyé sur d’autres comptes. Ainsi les enquêteurs ont réussi à identifier deux femmes, détentrices des deux premiers comptes de rebond. Elles vivent dans les Hauts-de-Seine. Il semblerait qu’elles ont accepté100 euros pour faire un selfie, et donner une copie de leur carte d’identité. Celui qui les a payés a été retrouvé sur Instagram. Il a été facile de l’identifier car il était bénéficiaire d’une assistance éducative et d’un contrat pour adultes avec l’Etat.
Le malfaiteur est condamné à 16 mois de prison
Lors de la perquisition de la maison de Sahim, bon nombre d’objets de grande valeur ont été découvert. En effet, le jeune homme s’était offert trois trottinettes électriques pour un total de 11 000 euros, 30 iPhone. Il y avait aussi 30 tenues de sport de marque Nike et Jordan, des doudounes à 1 500 euros l’unité. De plus, les policiers ont découvert des baskets Gucci, Prada, Dior, Jordan, des sacoches Louis Vuitton et Yves Saint-Laurent, des casques Bluetooth. Sahim s’était aussi offert des billets d’avion pour Marrakech et Barcelone. Sans oublier 12 000 euros en espèces et 42 cartes bancaires. Des objets que Sahim n’aurait jamais pu s’offrir avec 120 euros de ressources. Malheureusement, tous cela vient d’un réseau d’escroquerie de comptes de rebond.
Sahim a donc fait face aux juges ce 28 septembre dernier. Lors de son audience, le jeune homme avait confié qu’il n’était qu’un petit rouage dans un vaste engrenage. « Ma tâche, c’était juste de trouver des personnes pour créer des comptes de rebond. Je gagnais entre 100 et 500 euros selon la capacité de retrait. J’ai commencé quand on m’a proposé d’ouvrir un compte de rebond, dans mon lycée, à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine). En remerciement, j’avais eu 250 euros. Je me suis dit que j’allais aussi me mettre à recruter des personnes » avait-il déclaré. Par ailleurs, Sahim refuse de donner les noms de l’instigateur de cette escroquerie des comptes de rebond. Par conséquent, Sahim a été condamné à 24 mois de prison, dont 20 avec incarcération. Le tribunal a finalement proféré 16 mois à passer derrière les barreaux.