Depuis le lundi 22 août 2022, la publicité pour les énergies fossiles comme le carburant est désormais interdite. Une mesure qui pourrait pénaliser les consommateurs. Les détails.
Une nouvelle mesure sur la publicité des énergies fossiles
Cela fait plusieurs années que les législatifs mènent une bataille contre l’automobile. Ce dernier est pointé du doigt pour contribuer grandement au réchauffement climatique. De ce fait, au fil des années, de nombreuses mesures ayant pour but de rendre la vie rude aux automobilistes ont été mises en place. Si l’on ne parlait que des ZFE ou du malus écologique. Mais décidément, le gouvernement semble bien décidé à aller plus loin. Après l’interdiction des publicités sur les voitures thermiques, il vient d’interdire celle des énergies fossiles.
C’est d’ailleurs le cas des carburants, qui ne peuvent donc plus faire l’objet de la publicité, notamment les offres promotionnelles. Une mesure qui risque de pénaliser les consommateurs et les distributeurs.
De bons plans difficiles à dénicher
Une chose est sure, il sera désormais plus difficile pour les conducteurs de dénicher les bons plans du moment. Pour cause, les stations-service ne pourraient plus faire la publicité de leurs offres. Bien évidemment, cette mesure a suscité la colère des principaux intéressés, comme Michel-Edouard Leclerc, responsable des magasins éponymes.
Il y a quelques mois, ce dernier a pété un câble en déclarant : « à partir du 22 août, pour la rentrée des vacances, je n’aurai plus le droit de faire de “cadeau” aux clients. C’est la loi Climat. Ce n’était pas idiot, l’idée c’était de ne plus promouvoir les énergies fossiles ». Et de souligner : « même s’il y a l’urgence écologique, je pense qu’il faut laisser des gens comme nous vendre des carburants moins chers et pouvoir le dire ».
En vigueur depuis quelques jours, cette mesure concerne tous les carburants à base de pétrole, incluant le gazole ainsi que le sans-plomb 95 et 98. Cependant, il existe certaines exceptions. En effet, cette loi ne concerne pas les carburants ayant au moins 50 % d’énergie renouvelable. Aussi, ils profitent d’une dérogation jusqu’au 30 juin 2023. Il en est de même pour le gaz naturel. Le moins que l’on puisse dire, cette mesure va faire parler d’elle. En revanche, elle ne sera que le début d’une longue série de nouvelles interdictions.