“Tu ne veux quand même pas me mettre enceinte » : au procès de Benjamin Mendy, les révélations choc d’une plaignante
Le procès de Benjamin Mendy s’est poursuivi ce mercredi 24 août avec une nouvelle journée d’audience au tribunal du Chester. Un nouveau témoignage édifiant d’une plaignante accusant le champion du monde d’un viol en juillet 2021 a été diffusé.
Le procès de Benjamin Mendy
Le procès de Benjamin Mendy continue de se noircir de témoignages à charge. Sans que le footballeur ne moufte, conservant un air impassible dans le box des accusés. Depuis le 10 août dernier, le champion du monde 2018 avec l’équipe de France doit répondre devant le Crown court du Chester des actes qui lui sont reprochés, soit huit viols, une tentative de viol et une agression sexuelle. Ce mercredi 24 août, une nouvelle jeune femme, la quatrième, est venue raconter comment l‘ex–défenseur de Manchester City avait abusé d‘elle dans des termes parfois très crus. Invitée dans sa villa isolée avec d‘autres filles, elle l‘aurait rejoint dans sa salle de cinéma au cours de la soirée, acceptant son invitation envoyée sur Snapchat.
« Nous avons fini par nous embrasser, puis il a baissé son pantalon. Je lui ai dit : « Je ne fais rien.‘ Et il m‘a répondu : « que veux–tu dire .‘ Son langage était assez direct et grossier« , a–t–elle déclaré. Puis elle a rapporté qu‘elle avait cédé face à l‘insistance de son hôte : « C‘était comme parler à un mur. Ce n’est comme si rien de ce que je disais ne lui faisait tilt. Il n‘y avait rien d‘autre que je puisse dire ou faire. » Elle lui aurait même menti pour tenter de l‘effrayer. « Je ne prends pas la pilule, tu ne veux quand même pas me mettre enceinte. » le procès de Benjamin Mendy est un choc pour les fans.
« J’ai dû me mettre à quatre pattes »
Alors des larmes se sont alors mises à couler. Lorsque celle qui n’était pas consentante a précisé les circonstances du viol. « J’ai dû me mettre à quatre pattes. Il était derrière, avec sa main sur mon dos. J’ai dit ‘non’. Il m’a répondu ‘laisse moi' », a-t-elle affirmé. Le rapport sexuel aurait alors duré une vingtaine de secondes. La plaignante a aussi souligné lui avoir dit plusieurs fois: « Je ne veux rien faire, je ne te veux pas. » Ce à quoi Benjamin Mendy aurait répondu: « C’est petit, ne t’inquiète pas ». « Sale », « honteuse » à son retour chez elle, cette jeune femme blonde n’avait pas signalé les faits à la police par « peur ». Et ne l’aurait fait qu’une fois après avoir appris l’arrestation du sportif pour des accusations similaires. Le procès de Benjamin Mendy est toujours en cours.