Les arnaques aux médicaments sont plus fréquentes qu’elles n’y paraissent. En effet, tous les moyens sont bons pour obtenir une fausse ordonnance.
Arnaque aux médicaments : ça ne date pas d’hier
L’arnaque aux médicaments a encore de longs jours devant elle. En effet, les fausses ordonnances sont confectionnées sur un ordinateur ou volées lors d’une consultation. En plus, depuis quelques jours, un compte Telegram propose d’offrir de l’argent afin de récupérer les médicaments. De fait, c’est Charles Prats, auteur de nombreux ouvrages qui dénoncent la fraude sociale, qui a divulgué cette arnaque il y a quelques jours.
Une vidéo partagée sur l’application de messagerie Telegram, convie les personnes bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) à gratter un petit peu d’argent. Le compte en question prévoit 200 à 1000 euros par jour pour la quête de médicaments. Pour faire le point, les journalistes de Libération ont effectué le test. Et une heure après la première prise de contact, la réponse ne laisse aucun doute. Ils ont proposé 200 euros pour acquérir une boîte de médicaments anticancéreux.
Mais sachez que la loi est dure avec ce genre de manœuvre. En effet, toute personne qui obtient un médicament en émettant une fausse ordonnance encourt jusqu’à cinq ans de prison. Ils devront aussi payer une amende qui peut atteindre 375 000 euros, selon le Code pénal. L’arnaqueur peut aussi être condamné à tout rembourser. Et il se verra aussi supprimé son compte d’assurance maladie.
L’e-prescription : la solution ultime ?
La numérisation des ordonnances devrait contribuer à remédier à l’arnaque aux médicaments. Et selon ce que nous savons, cette mesure entrera en vigueur dès cette année. Elle s’inscrit dans le contexte de la transformation du système de santé. En plus de diminuer le risque d’arnaque, ce projet a pour objectif de simplifier la délivrance et le partage des ordonnances entre les acteurs de la santé. En outre, le fait de rendre la Carte Vitale biométrique permettrait également de limiter les arnaques. Cela rendra plus difficile les escroqueries mais également les utilisations frauduleuses pour la commercialisation des médicaments onéreux. Reste à savoir si cela fonctionnera ou non. Affaire à suivre…