Généralement, le pic de l’épidémie de grippe n’est jamais tardif en France. Pourtant, ces dernières années, il débarque en février.
L’épidémie de grippe fait rage dans toute la métropole
L’épidémie de grippe continue de se propager dans l’hexagone. Aujourd’hui, elle touche presque la totalité de la métropole, y compris l’île de France. D’après le bilan dévoilé par l’Agence de santé publique le 16 mars dernier, celle-ci reprend après avoir connu une baisse en début 2022.
D’ailleurs, la semaine dernière, une « forte hausse de l’ensemble des indicateurs de la grippe » a été remarquée en métropole, précise l’organisme de Santé publique France. Avant de déclarer que maintenant : « toutes les régions métropolitaines sont touchées par l’épidémie, sauf la Corse ».
Cette contamination concerne la région parisienne et pourtant elle avait connu une baisse en début d’année. D’ailleurs, ce n’était plus considéré comme une période épidémique. Alors que cette semaine, elle y est repassée à nouveau. Outre la métropole, la Guyane est fortement touchée par l’épidémie de grippe. Cependant, les autres départements sont épargnés.
Notant que cette forte hausse de l’épidémie de grippe est inhabituellement tardive. Ces dernières années, le pic de l’épidémie mesuré par le taux de consultation par rapport au nombre d’habitants a lieu en février.
Une forte baisse pendant les confinements
On le sait tous, l’hiver 2020-2021 était différente des autres à cause des mesures de confinement mises en place pour lutter contre le Covid-19. Une situation qui a paniqué tout le monde. Mais il faut dire que les Français l’ont plus ou moins bien vécu. D’ailleurs, cette restriction a également permis de freiner la propagation de nombreuses épidémies telles que le virus de la grippe.
Le seul hic, les Français, moins touchés habituellement, sont aussi moins immunisés au niveau collectif. De quoi entraîner une reprise de l’épidémie de la grippe cet hiver. En tout cas, celui-ci ne dépasse pas les niveaux constatés en 2019-2020, juste avant le Covid-19. Il en va de même en 2018-2019 où l’épidémie avait été en explosion.