La décision de cet homme laisse à réfléchir. Roger Pla, un homme de 70 ans, vient de refuser une grosse somme d’argent. Vraisemblablement, ses biens lui suffisent largement pour se nourrir. Ainsi, il refuse une proposition de 40 millions d’euros, mais a cédé gratuitement son activité au profit d’une fondation caritative.
L’argent ne fait pas le bonheur de tout le monde
Roger Pla est un homme originaire des Pyrénées orientales. Ce septuagénaire possède un camping de luxe situé dans la région du Canet-en-Roussillon, le camping Brasilia créé par son père dans les années 60. Un vaste terrain qui compte 700 emplacements, dont 300 hébergements qui sont systématiquement complets durant la période estivale. Roger Pla n’a pas d’héritiers alors qu’il est sur le point de prendre sa retraite. Ainsi, il devra céder son luxueux établissement de vacances. Bon nombre de groupes ont déjà fait des propositions alléchantes pour acquérir l’établissement. Un fonds de pension lui a déjà offert un chèque de 40 millions d’euros. Le problème c’est que Roger ne veut pas céder son établissement à des spéculateurs. De plus, il se préoccupe de l’avenir de ses 150 salariés, mais aussi à la satisfaction de ses fidèles clients. À cause de cette situation, Roger veut étudier d’autres offres.
Roger ne veut pas vendre son camping à 40 millions d’euros et va l’offrir gratuitement à une Fondation qui aide les enfants défavorisés. Une décision dont il avait fourni des explications durant une interview auprès d’Europe 1. « C’était ma responsabilité puisque je n’avais pas d’héritier, je devais prévoir l’avenir », avait-il confié. En faisant preuve de bon sens, Roger Pla va assurer la pérennité de son entreprise et faire le bien autour de lui.
Une grande leçon de vie
Lors de cette interview sur le micro d’Europe 1, Roger Pla explique pourquoi il avait fait un tel choix. « Il ne faut pas acheter une entreprise pour la faire péricliter. Moi, je suis aux manettes depuis 45 ans, je me suis demandé comment ils allaient faire pour rembourser. Mais ce n’est pas leur problème, ce sont des financiers purs. Alors que nous, ici, on place l’humain au centre de l’entreprise. C’est sans ambiguïté, on n’est pas là pour jouer au Monopoly », avait-il confié.
« J’ai 73 ans, mon quotidien est largement satisfait. Et à mon âge, je n’ai pas envie d’acheter des yachts ou un château en Espagne (…) Ma fortune est déjà acquise puisque j’ai ce qu’il faut pour manger tous les jours et cette garantie, je l’ai jusqu’à ma mort », avait poursuivi le septuagénaire. Donc sa richesse lui est déjà suffisante. Cet homme a vraiment offert une vraie leçon de vie à tout le monde. Avec sa décision, tous les employés et tous les clients de ce camping lui seront vraiment reconnaissants. Roger a privilégié le sourire des enfants vis-à-vis de 40 millions d’euros.