Le variant BA.5 est actuellement majoritaire partout dans le monde. Mais que savons-nous de ce sous-variant d’Omicron ? Alors que le covid semble moins meurtrier, le variant BA.5 présente un nouveau symptôme bien caractéristique qui a été vu à Dublin, par un immunologiste irlandais.
Le nouveau symptôme du variant BA.5
En temps que sous-variant d’Omicron, les symptômes de base sont toujours là. On parle ici des maux de tête, de la fièvre, de la toux, des maux de gorge, du nez qui coule… Mais le sous-variant BA.5 se distingue pour un symptôme totalement nouveau. Il a été observé à Dublin par le Professeur Luke O’Neill. « Les suées nocturnes, n’est-ce pas étrange ?« . Ce système concerne autant les adultes que les enfants. Il n’aurait aucun lien avec les fortes vagues de chaleur qui touchent l’Europe. Mais ces transpirations nocturnes provoquent, en tout cas, des troubles du sommeil.
Le professeur s’est entretenu avec The Independant pour faire part des nouvelles informations découvertes. « La maladie est différente parce que le virus a changé. Ce mélange de système immunitaire et de virus légèrement différent pourrait donner lieu à une maladie légèrement différente, les sueurs nocturnes étant assez étrangement une caractéristique« . « Mais rappelons que si vous êtes vacciné, cela n’évolue pas vers une maladie grave. Tel est le message qu’il faut continuer à rappeler aux gens » a t-il déclaré.
La nouvelle arrivée d’un nouveau variant est-il possible ?
On le sait depuis le début de l’épidémie. Le covid-19 a cette capacité à muter et nous a déjà proposé plusieurs variantes. Outre le variant BA.5, nous avons connu le variant Delta, ou encore le variant Omicron. L’idée qu’un tout nouveau variant arrive dans les mois à venir ne peut donc pas être écartée. Si ce dernier est doté d’une “capacité d’échappement immunitaire et d’une contagiosité suffisante”, alors il peut être « responsable d’une nouvelle vague épidémique” . Les 16 scientifiques à l’origine d’un dossier considèrent que ce scénario garde une « probabilité relativement élevée ». Mais reste malheureusement peu anticipable. « La sévérité des manifestations cliniques associées à ce nouveau variant est imprévisible. En plus, elle peut aller vers une moindre ou une plus grande sévérité ».
En janvier dernier, le nombre de contaminations a explosé sans pour autant que les hospitalisations augmentent également. A l’époque, c’est le variant Omicron qui est majoritaire sur le territoire. S’il se transmet plus facilement que les autres, ses symptômes sont plus doux pour la plupart des personnes touchées. Elles développent par la suite une immunité naturelle. C’est le covid-19 qui, ironiquement, nous a aidé à sortir de la crise grâce à son variant. Il ne faut pas oublier que d’autres scénarios sont évoqués, avec notamment l’idée qu’aucun nouveau variant ne fasse son apparition dans les mois à venir. Mais le scénario le plus probable reste l’arrivée, en France, d’un nouveau sous-variant d’Omicron, déjà repéré en Inde, aux États-Unis et au Canada. Il est appelé Centaure, alias BA.2.75. Il est présenté comme « une deuxième génération plus évoluée du variant BA.2 »