En ce moment, deux marques d’eau en bouteille sont contaminées par du pesticide. Des marques qu’il ne faut plus consommer.
Deux marques d’eau en bouteille contaminées par du pesticide
Chaque année, l’usine Fiée des Lois à Prahecq, une commune située dans le département des Deux-Sèvres, met en bouteille près de 100 millions de litres d’eau. En effet, par la suite, ils sont acheminé vers les nombreux supermarchés Intermarché aux quatre coins de l’hexagone. Toutefois, une nappe souterraine située à Prahecq dans laquelle est prélevée l’eau avant sa mise en bouteille est contaminée par un pesticide. Ainsi deux marques d’eau en bouteille sont contaminées par du pesticide.
En conséquence, la production et la commercialisation des eaux en bouteilles de la marque Fiées des Lois et Premiers prix a été stoppée. De plus, un rappel produit sur de l’eau en bouteille a été lancé le 14 février 2024. Ce sont notamment eux produits commercialisés en exclusivité dans les enseignes du groupe des Mousquetaires. Ils sont vendus partout en France. La raison de ce rappel sur de l’eau en bouteille n’est autres que la présence d’un pesticide potentiellement cancérogène. Il avait dépassé le niveau des seuils de vigilance. Il s’agit du “métabolite R471811 du Chlorothalonil”, comme le révèle l’agence régionale de santé (ARS) des Deux-Sèvres.
La raison de ce rappel sur de l’eau en bouteille
« Le seuil de vigilance de qualité à une molécule de fongicide. Le métabolite R471811 du Chlorothalonil, a été dépassé lors de prélèvements » déclare le directeur adjoint de la délégation des Deux-Sèvres de cette ARS. Il s’agit d’un fongicide dont l’utilisation est interdite sur le sol français depuis 2020 au vu de son potentiel cancérogène. Dans le cas présent, c’est la présence du R471811, un “métabolite issu de la dégradation dans l’environnement du chlorothalonil”. Ainsi c’est ce dernier qui e causé le rappel sur ce rappel sur de l’eau en bouteille.
Bien que celles-ci ont été retirées de la vente par principe de précaution, il est possible que des consommateurs en ont encore chez eux. De son côté, le distributeur se montre réactif et rassurant en ayant stoppé la production d’eau en bouteilles dans les sources concernées. Après avoir mené une série d’analyses sur le site en question, le groupe des Mousquetaires affirme que la consommation de ces eaux en bouteille ne présente pas de risque pour la santé des consommateurs.
« Après différentes analyses effectuées dans le département des Deux-Sèvres et sur le site de Fiée des Lois, il a été mis en évidence une non-conformité réglementaire sans risque pour la santé des consommateurs sur les eaux fabriquées par le site », martèle le groupe distributeur auprès de l’AFP comme le rapportent nos confrères de Top Santé.
Les pesticides
Plus de 1000 pesticides sont utilisés à travers le monde pour empêcher que nos aliments ne soient endommagés ou détruits par des nuisibles. Chacun d’entre eux possède des propriétés et des effets toxicologiques différents. Nombre des pesticides les plus anciens et les moins coûteux (dont le brevet a expiré), comme le dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT) et le lindane, peuvent persister dans les sols et l’eau pendant des années.
Ces produits chimiques ont été interdits par les pays qui ont signé la Convention de Stockholm de 2001 – un traité international visant à éliminer ou à restreindre la production et l’utilisation de polluants organiques persistants. La toxicité d’un pesticide dépend de son mode de fonctionnement et d’autres facteurs. Par exemple, les insecticides ont tendance à être plus toxiques pour les êtres humains que les herbicides. Le même produit chimique peut avoir des effets différents selon la dose, c’est-à-dire selon la quantité à laquelle une personne est exposée. La toxicité peut aussi dépendre de la voie que l’exposition est susceptible d’emprunter (ingestion, inhalation ou contact direct avec la peau, par exemple).
Aucun des pesticides dont l’utilisation sur les aliments est actuellement autorisée dans le cadre du commerce international n’est génotoxique (capable d’endommager l’ADN, ce qui entraîne des mutations, puis des cancers). Ces pesticides n’ont d’effets préjudiciables qu’au-dessus d’un certain niveau d’exposition considéré comme sans risque. Lorsqu’une personne entre en contact avec de grandes quantités de pesticides, elle peut subir une intoxication aiguë ou des effets à long terme sur la santé tels qu’un cancer ou des incidences sur la procréation.
Rappel eau en bouteille: prévention et lutte
Les personnes qui épandent des pesticides sur des cultures, à leur domicile ou encore dans un jardin devraient être convenablement protégées. Celles qui ne participent pas directement à cette opération devraient se tenir à distance de la zone en question. Cela notamment pendant son déroulement et pendant un certain temps ensuite.
Les aliments vendus ou donnés (comme l’aide alimentaire) devraient eux aussi être conformes aux réglementations sur les pesticides. En particulier celles relatives aux limites maximales de résidus de pesticides. Les personnes qui utilisent des pesticides pour cultiver leurs propres aliments devraient suivre les instructions d’utilisation. En plus se protéger en portant des gants et un masque facial, si nécessaire. Les consommateurs peuvent limiter encore leur ingestion de résidus de pesticides. En pelant ou en lavant les fruits et les légumes, ce qui permet également de réduire les dangers véhiculés par les aliments. Cela permet notamment de se tenir loin des bactéries nocives.